Au bord du Canal Saint-Martin
En arpentant les ruelles de la capitale, Melissa, Leslie et Soumeya n’ont pu détacher leur regard du campement de fortune installé le long du Canal Saint-Martin, dans le 10ème arrondissement de la capitale. Sous les tentes amassés, plus de 500 migrants, la plupart afghans, tentaient alors de survivre dans des conditions insalubres avant l’évacuation du camp par les CRS le 4 juin dernier. Des couples, des femmes isolées, des familles et des mineurs isolés, tous ont été acheminé dans des structures d’accueil, une solution temporaire, sans garantie aucune pour le lendemain. Dès lors, comment venir en aide à ces personnes qui ont le plus souvent fuit la guerre ou des situations difficiles et permettre un accueil décent? Les jeunes reporters ont souhaité tendre leur micro aux promeneurs du Canal Saint-Martin et tenté de les interpeller sur le sort de ces migrants. Quels contrastes notent ces visiteurs et ces parisiens en découvrant eux aussi cette situation? Leur ressenti est exprimé à travers ces témoignages.
« On a un sentiment de gène face au mauvais accueil de la misère, quelle est la bonne solution, la bonne attitude, c’est pas facile? »